La femme canon

THÉÂTRE DE RUE

A propos

Spectacle Tout public - 1h10

Résidence de création à la Chapelle Derezo à Brest, Collectif Spectacles en Retz, Les Fabriques à Nantes.

 Le spectacle est soutenu par La Région des Pays de la Loire, Le Conseil Départemental de Loire Atlantique, Ville de Nantes, la Spedidam et l'ADAMI.

 

Note du metteur en scène

En filigrane, La Femme Canon raconte l’histoire d’un metteur en scène sur le retour (Thomas Canonne) et de sa compagnie de théâtre (le Théâtre des Cerises) en pleine déliquescence (ils ont eu jadis leur petite heure de gloire en jouant une adaptation d’un roman gothique à l’Opéra – « un succès critique »-, puis ils ont fait du théâtre de rue dans des théâtres subventionnés – « plutôt pas mal mais pas génial non plus » -, puis ils se sont essayé au théâtre contemporain dans la rue – « ça n’a pas très bien marché »-, puis ils ont créé un opéra rock sur la toxicomanie joué dans des lycées – « un désastre »-, puis, comme tout le monde, ils ont monté un Shakespeare –« bof... »-, ils ont aussi tenté le théâtre jeune public – « les enfants étaient trop jeunes »-).   Pour de très mauvaises raisons (une histoire familiale inventée de toutes pièces, une mégalomanie incurable, et des dettes à régler), le metteur en scène décide d’entraîner ses derniers fidèles (qu’il appelle les « Bobby Watson ») ainsi qu’une stagiaire, dans un numéro de cirque extrêmement dangereux pour lequel aucun d’entre eux n’a les compétences requises.   « C’est un fait incroyable qu’il y ait tant d’artistes prêts à mourir pour leur art, et si peu pour apprendre les bases du métier » Phineas Taylor Barnum.